H.A.M.S. ! n°5

 

 

(toutes par Victor Hams)

Analog Plénum Polonum n°38 : parution consacrée à la scène tech/hardcore/indus/goth (dans la lignée Elegy et Cyberzone), elle débute par un article intitulé "Fétichisme & Fin de siècle" qui m'a assez déçu puisqu'il est vague et s'intéresse surtout aux retombées du style S.M. dans le monde de la poprock. L'article consacré à l'artiste Jean-Marie Poumeyrol (petite autobiographie) est par contre nettement meilleur. Sinon quelques chroniques disques bien pensées, un bref aperçu des tendances précitées en Pologne puis un horoscope un peu nullos pour finir. C'est 10 F pour 38 p. A5 (femme nue sur la couvrante et face cachée de la lune en quatrième) à Khylvyh, 7, avenue de Buros d'Etude, 64000 Pau

Askabiol n°4 : le zine briochin revient en 1999 avec au sommaire son confrère de No Government ainsi que Brigitte Bop et P4 "Alatak". Ceux-ci n'ont pas leurs langues dans leurs poches et se fendent d'un radicalisme marqué et intéressant que contrebalance bien l'entretien plus posé avec les Toxic Waste nordistes. A part ça, de nombreuses chroniques disques et zines. 15 F pour 28p. A4 à Chaotique Assaut, 1, avenue du Tertre Notre-Dame-de-Grande-Puissance 22000 Saint-Brieuc.

Askabiol + n°1 et 2 : rameau du bien connu zine homonyme (cf. ci-dessus), cette feuille d’infos passe en revue comme de coutume les nouvelles du moment mais aussi rend compte de divers tournées et festivals (Mass Murderers en Allemagne, Palaiseau, Fucking Art Rock). Ecrits par Françoise Trabut, Nicolas de G.U. B.A.D. / Askabiol et surtout Sylvain d’Askabiol itou, les textes sont bien gaulés et le tout emballé en 8 p. A5 pour woine litteul çtompe à 3FF et à Chaotique Assaut, 1, avenue du Tertre Notre-Dame-Dadoudame 22000 Saint-Brieuc.
Je viens de recevoir le n°2 (si on continue comme ça, avec notre vitesse de morse au galop, on va bientôt pouvoir vous présenter le recueil de tous les Askabiol + du n°1 jusqu'au n°100, in-16° sur papier vélin avec autographes des rédacteurs, 1650 FF T.T.C., quelle affaire, gentlemen !). Toujours les infos, zines, concerts et céleriportes sans miel (le Wagon, Stop Hypocrisy !) en un mot lafeuildinfocomplètesilenestune (avec les yeux de Malcolm McDowell, SVP!). Sylvain vous fait désormais l'abonnement 5 numéros pour 20FF (recommandé!) et toujours sa spécialité, la pipe "made in Cottard" (la perrosienne) à 50 F, sur le récif des Roches Douvres.

Brainless n°4 :
Un roman-photo, Pour l'amour de Lara, a retenu mon attention dans ce zine powerpoponoise. Il raconte la passion dévastatrice d'un fan pour son ingrate égérie. Autrement : Andy's Car Crash de Périgueux (connais pas et apparemment style noise ; entretien étrangement mené mais intéressant), Basement, Switchpole, Burning Heads et le zine Kérosène. Le ton général brasse un second degré léger qui m'a bien plu et des critique sans concession, pour les disques. Cette parution se transforme désormais en...

Brainless Aubusson Infos n°1 : minizine qui n'est autre que la poursuite par d'autres moyens du zine homophone. On y ramasse des chroniques (du peunkardcorps au rap en passant par le SdF et Céline Dion (sisi)) et des niouzes). Il vous faut écrire toujours et encore à Fred Allerat, 20, impasse de Chabachassière 23200 Aubusson (6 p. A5 ; gratte-os)

Desiderata n°2 : ce zine avait déjà publié un numéro (on s'en serait douté, mââlin!) l'an passé, tentant d'"esquisser un nouveau concept" (oh lui, eh, l'publicitaire, oh lui, eh!), en gros un zine ouvert à tous, DIY et mêlant réflexion et musique ; un zine, quoi... Le premier n° m'avait laissé sur ma faim, même si certains articles étaient bien sentis (celui sur le squatt) et d'autres choses crétines (l'interviou du hard-coreux qui déclarait : "Je donnerai tous les Beatles pour un seul titre de Hard-Core ! ", genre de propos aussi ouverts que l'anus de Maxime Gremetz). La deuxième mouture de cette parution (janvier 99) commence donc par le courrier reçu en réaction, puis par divers colonnes de réflexion, dont plusieurs valent le coup (Philippe Fourcade, Vincent Troplain, Mikaël Ramounet), d'autres moins (Thierry Rambaud, Christophe Mora). Ce dernier semble regretter dans sa rubrique que ne semblent valoir dans le public punk proprement dit que le côté antisocial, revendicatif, puissance musicale et tout le toutim aux dépens du côté vie courante, sentiments, le côté "émo-" (il défend là la scène émocore). C'est son avis, il est respectable quoi que difficilement défendable mais je fus tout de même fort surpris, au détour d'une chronique faite sur le fanzine Désir nocturne (p.25) de lire "... et aussi une interview déplorable de Flav, le chanteur d'un certain groupe oï/punk pseudo poétique nommé Paris Violence" (sic). S' il en est bien un de groupe qui ressasse ses sentiments sur la vie quotidienne et l'inhumanité du monde à travers celle-ci, c'est bien celui-ci. Les textes ne portent pas à confusion1. Ailleurs, j'ai lu d'autres trucs du style "New-York Hard-Core débile" (p. 14). Je me permets donc de m'étonner de ces cris contre l'intolérance qui émanent du rédacteur alors que ses propres collègues font preuve du contraire dans leurs propos (je ne critique pas leurs goûts mais leur attitude. Que chacun ait ses goûts est une autre chose ; moi, je n'aime pas Lofofora et on a publié une interviou d'eux dans le numéro précédent). Un peu de balayage de porte s'impose donc peut-être. Sinon, le zine contient deux interviews intéressantes et fournies (Öpstand et Pétrograd) ainsi qu'un entretien avec Daniel Welzer-Lang, animateur universitaire chez les Hommes Proféministes, et où il y a à boire et à manger. Si vous désirez leur écrire sur un sujet qui vous branche (mais soyez dans leurs cordes, attention!... Ich pläzante!), voici l'adresse : BP 37, 79001 Niort2 Cedex3 (contre 10F et 32p. A4).

Dynamite n°7, 8 et 9 : poursuite estivale du minizine lyonnais avec un compte-rendu bien écrit du Grand Bal punk de l'été à Palaiseau et un soutien à l'espace des Tanneries de Dijon ainsi que les chroniques habituelles. Voilà pour le n°7 ; le n°8 est couronné par une itw du label rennais Mass Productions, intéressante. L'édito humoristique se consacre à une claire et juste mise au point sur ce que doit être un fanzine (un minimum de complaisance (et encore...) pour un maximum de liberté de ton, de pensée et de pots à moutarde Babar). Quant au n°9, Monsieur Bilien cause dedans le poste, et avec la flagornerie qui lui est coutumière, avec le rédac'-chef de Marché Noir, le zine alsacien. En tout cas, ce Lyonnais est un véritable décideur qui adore se lancer des défis à lui-même : il se propose en effet de photocopier 10000 exemplaires du minizine lorrain A l'arrache et d'en donner à qui voudra. Quel tchallènge! Pour l'encouragez, attrapez donc vite ce minizine (8 p. A5) chez Yanic Bilien, 7, rue Jules Massenet Murderers 69330 Meyzieu

Earquake n°65 et 66 : toujours bien dense l'Earquake; (n° 65) What's wrong, Liberator,The Strike, Teen Idols, Pöbel und Gesocks ; (n° 66) The Ex, Hitnaarut, The Marshes, Summer day in June. Le n°65 se distingue surtout par deux entretiens intéressants avec les Allemands de Pöbel & Gesocks et les Suédois de Libérator, bien représentatifs de la vitalité de la scène au pays de Charles XII (l'anecdote sur leur nom est pas mal du tout car je m'attendais plutôt à un style liberté, libertaire, anarchisme, anti-oppression et cie). Quant à Pöbel & Gesocks, les propos du batteur sentent la mûre réflexion d'où leur côté des mieux sentis. Au sommaire du n°66, The Ex, impressionne d'entrée par le récapitulatif de leur carrière aussi riche qu'éclectique - généralement, cela va de pair. Quelques noms cités parmi les artistes qu'a coudoyés ce groupe anarcho-punk à l'origine : Chumbawanba, Zorn, Fugazi, Nomeansno, Sonic Youth, Shellac... A lire sans détour. J'ai bien aimé aussi l'étonnement de Frédéric Leca aux réponses (bien par ailleurs) que lui fit le rédacteur du fanzine israélien Hitnaarut : "48, 56, Six-jours et Kippour, connais pas.... ", elle est quand même bien bonne5! Autrement, nombreuses chroniques disques variées, zines en tout sens ainsi que des livres divers (et d'été, ahahouh!). A noter cependant deux ou trois points : 1°) le titre Rouge, c'est la vie de Thierry Jonquet n'a rien à voir avec l'Eglise charismatique ni l'abbé Queutard mais est tout simplement un beau clin d'œil à la fameuse Rrose Sélavy ("Rose, c'est la vie") de Desnos et Duchamp ; 2°) Mandelbrot n'est pas à ma connaissance connu comme théoricien du chaos mais plutôt comme l'inventeur de la notion de fractale, même s'il a bossé sur la stochastique ; 3°) je suis avant tout assez surpris de voir les couronnes tressées par Earquake au "nouveau chien de garde"Alain Finkelkraut. Ce dernier est en effet un gros connard salonnard qui pue de la plume et du bec. Il bouffe à tous les râteliers, même aux moins ragoûtants, du style le soutien à Franjo Tudjman, le tyranneau et nazillon croate pendant la guerre de Yougoslavie (il est vrai que BHL s'était déjà emparé de la cause bosniaque et qu'il fallait bien faire avec ce qui restait). C'est pourquoi je trouve assez déplacée une conclusion Nouvel Obs telle "Plus punk finalement qu'un disque revival de jeunes aux coiffures multicolores" (sic). Mais où va-t-on, ma bonne dame, je vous le demande? Ces broutilles nonobstant, n'hésitez bien entendu surtout pas à acquérir ce zine carré, indispensable et dont il est presque superflu de faire la publicité. 28 p. A5 ; 3 timbres à 3 FF à Frédéric Leca, Le Mesnil, 88160 Le Thillot
Plongeant la main dans le fond de ma boîte à lettres, je me fais méchamment mordre par un pitbull enragé mais au prix d'un combat furieux, je réussis de ma main droite (la gauche se balade désormais dans le jéjunum du canidé féroce) à lui extirper du fin fond de la gueule le n°67 d'Earquake, ouf, cette parution aussi régulière que la Comète de Halley (en plus rapide ahah!). Seule la couverture en a réchappé et donc je vous en livre le sommaire : The Unseen (punkUS), Dance All Crashers (pkrockskaUS), le PDG de Limolife (une discute vraiment bien), le groupe littéraire Paris-Violence, Skalariak (ska basque espagnol). J'en parlerai plus précisément dans le prochain numéro de HAMS! en direct de Broussais.

Les Faux-Fils de Trash bourrent n°12 (n°13 + Totalitarizm n°10) : j'en ai rêvé, un capitaliste à l'état pur l'a fait : le zine le plus arraché de l'Hexagone répand sur deux numéros ses informations à peine dignes de passer sur France Info ou LCI. Dans le premier, qui date mais qui est "spécial Phacochères", mon attention a été précisément retenue par l'intervihou du groupe Les Phacochères (grouïkcore (sic)) puis par celles de Garage Lopez (sur la mécanique des fluides), du trachemétalleux Benoît Lambinet et de Kuruma Badukan (ex-Cochebomba) (carrément bonnes). Les scèneries d'porc sont parmi les meilleures lues. Que de la balle, suidé, quoi! Audiard et les perles des assurances sont aussi au programme tout comme dans le n°13 qui s'ornemente en couverture d'un De Funès surpris par un Sardou irrésistiblement rattrapé par ses discours années 70 (= années 40). Après un entretien mégalong et très développementé par les communicateurs d'Inhumanity (77 pages sans compter les annexes!), après également des propos échangés au centre auscitain de la Croix d'Or avec le groupe Disbeer , il s'étend sur l'acteur Bernard Ménez, le météoriste Joseph Pujol et nous dispense ses divers avis sur certaines œuvres en musique lourde de notre époque. Sans concession donc. Idem pour Totalitarizm, journal le plus apolitique de la terre avec un article sur les luttes ouvrières en ex-URSS (ultradocumenté), une BD sur l'épisode de Kronstadt (un peu floue pour qui ne connaît pas [mais qui ne connaît pas? Qui?]), l'anarchisme en Bulgarie dans les années 90, de courts mais fort intéressants aperçus de l'état de la scène punk et underground en Colombie et Bolivie, un compte-rendu par certains de ses acteurs de la musique rapide à Java (très bien) et pour finir une heinterreviou du groupe punk biélorusse Déviation, dont le dépaysement donne le ton général de cette publication (68 p. A4; 28FF). Tout bonnement, un disque dans le sable et indispensable car il vous le faut commander à, notez (Munissez-vous d'un crayon noir à mine effilée ainsi que d'un carton bristol 10,5x14) : Fabrice Sidox-Migeon, Loriges, 03500 Saint-Pourçain-S/Sioule (une bouteille offerte pour tout achat de plus de 100 n°) ou François Léotard, Le Mas du Pescator, 83120 Rogagnol-sur-Ardre ou Laurent Soudeille, 24, rue Niel 63100 Clermont-Ferrand.

Foetus n°2 (ex-Foestustriel) : ce fanzine a tout extérieurement du magazine. On est ici loin du côté DIY loué ici et là. Cette parution relève plutôt du genre "Dis : “Ouh! Aïe!” (je sais, c'est vraiment tiré par les cheveux). En effet, la quatrième de couverture n'est autre qu'une publicité pleine page pour la SNCF "Carte Djeunes" (!). C'est ultra-classieux et je dirais, en étant mauvaise langue, trop pour être honnête. Pourtant le sommaire est des plus alléchants : Thurston Moore, de Sonic Youth (un type sidérant), No Means No, Jon Spencer Blues Explosion, the Notwist, Jim O'Rourke, Günther Müller (musicien électronique expérimental) et le label Pandémonium. Je n'ai toutefois pas été convaincu par le ton assez ampoulé général15 sans compter une mise en page (la pagination !!!) qui a sans doute dû être faite par Dominique Perraut, l'architecte de la Très Grande Bibliothèque, tellement elle est intriquée et j'me-la-joue. C'est dommage car j'aimais beaucoup l'éclectisme du contenu de départ. Chroniques-ziques à la fin mais -zines inexistantes (c'est vrai, quoi, pourquoi parler de ces gueux-là? Qu'on leur donne de la brioche!). Je regrette mais avec un tel titre, pour moi, ça sent l'I.V.G.... ; 52 p. A5, 15 F (=20F pc) ou 2,5 euros (oui oui, c'est mis sans second degré !! J'espère qu'on peut aussi payer en Sicav. Putain merde, où c'que j'ai mis mes stock-options ! ? ) ; Foetus, chez Foetustriel, 5, rue Le Nôtre, 44000 Nantes (adresse donnée uniquement pour le contenu).

Goude ur bannac’h... an dispac’h n° 4 et 5 : du fond de son tonneau de chouchen, le fameux Nicolas d’Askabiol / Melmor / NCA / L'Hôpital-Quessoy (alias le gallo “Courrou d’néteïe”!) poursuit sa démarche engagée. Dans le n°4, il nous explique les raisons de son abstention systématique lors des élections depuis 1994 et je dois dire qu’elles sont justes et partagées par mézigue (dénonciation d’un système où la classe politique est toujours et encore accrochée à une vision oligarchique et non démocratique de la société, quoi qu'elle prétende nous en conter. Tout le gâteau pour eux et rien pour les autres). Il s’emporte pour finir vertement contre Xavier Pasquini de Charlie Hebdo, dont les positions sur la Charte européennes des langues régionales me sont pour ma part plutôt douces à l'oreille. Chacun son truc, du moment que chacun soit libre d'en discuter...
Le n°5 traite de l’incarcération d'une femme ayant hébergé des réfugiés basques et à laquelle la justice française fait payer lourdement ce geste humain (procès, taule & cie). Cela est l'occasion pour le rédacteur de publier un tract en dernière page qui rappelle les conditions d’interrogatoire effarantes auxquelles sont soumis les prisonniers et surtout les prisonnières basques (la garde civile espingouine ne démérite pas depuis Franco, putain... et ça me rappelle une courte BD d’Anne Goetzinger, parue à la fin des années 80, narrant froidement l’exécution à petit feu d'une opposante politique par-delà les Pyrénées. A gerber et surtout à ne pas oublier justement si l'on vous appelle un jour aux urnes : gauche-droite françaises de gouvernement = pourritures d’enflés de première). La seconde partie de GUBAD est composée d’une interview du mouvement bretonno-libertaire Breizh Etrevoadel (= Bretagne Internationale) dont les positions politiques et internationalistes sont des plus louables. Je m’étonne cependant encore des idées de “libération nationale bretonne” apparemment défendues par le rédacteur et que je trouve, révérence garder envers Nicolas, pour le moins nébuleuses... C’est bon les mecs, vous êtes pas au Tibet ou au Timor oriental que je sache, et de plus, pour se libérer, faudrait déjà avoir été occupé, non?... A quand la libération de l’Angoumois, du Lubéron, du Pays de Caux, sans compter les Hauts-de-Gâtine ? En plus, dans le mot “nationale”, on entend à mon goût un peu trop le son du clairon (que suit toujours de près le goupillon), quoi que tente de justifier ledit rédacteur (cf. à ce propos la chronique infra d’Hopala !)... Plutôt que de s'en prendre à la langue française au profit des opusdéistes de l'Institut de Locarn, des fafazigzigs (cf. Unity Rockers n°24) et du porc suintant d'écus Le Lay-TF1, les bretonnants militants feraient mieux de s'occuper à demander le rattachement historiquement juste de la Loire-Atlantique à la Bretagne avec le partage administratif et judiciaire entre Rennes et Nantes, rattachement farouchement combattu par les chevènemento-pétainistes ou ultrajacobins. Il faut admettre, de toute façon, que le breton, s'il est grammaticalement une langue, n'est dans la pratique pas plus riche culturellement que ne l'est le gallo, bien que celui-ci ne soit linguistiquement qu'un patois. Le breton n'est pas une langue urbaine ni surtout littéraire (à la différence de l'irlandais et surtout du gallois) et ce n'est pas un revival artificiel à la Diwan qui y changera quoi que ce soit. S'il survit, ce ne sera que de manière résiduelle ou alors surtout folkloriquement (comme dans les cercles tel celui de la rue Delambre à Paris, où les Bretons et affidés en exil sont ultramilitants de la cause, que certains auparavant ignoraient étrangement quand ils vivaient au pays, croustillant paradoxe!...). Ce sera assurément une très grande perte culturelle que sa lente disparition (à mon avis inéluctable sous une forme vivante) mais pas plus grande que celle du gallo (sauf pour les linguistes). Voilà, c’était une parenthèse qui ne doit toutefois pas vous ôter, bien au contraire, l’envie d’acquérir cette très bonne feuille d’information politique. Le prochain n° devrait être consacré au groupe breton HxC SxE Sarah. 10 p. A5 contre 1 timbre à 3 FF à GUBAD, 8, rue du Général Evelyne Leclerc, 22500 Paimpol (ou alors 8 straed Jeneral Leclerc, 22 500 Pempoull, pour faire plaisir à Nicolas).
Ça commence à devenir une coutume dans ces colonnes mais au dernier moment me tombe du ciel ce n°6 dont je viens de vous annoncer le programme. Donc Sarah. Donc il faut le lire pour le croire. On a l'impression que la Gauche Prolétarienne n'est pas morte et qu'elle renaît avec tous ses travers sectaires dans ce groupe rennais. Je lis : "On est totalement autonome, de la même façon qu'on a une remorque, qui se casse la gueule tout le temps, une bagnole, c'est comme ça qu'on va jouer" (Des putains d'anarchistes avec des galères totalement originales !) "Nous, on fait de la musique populaire, la musique populaire elle va jouer partout, dans la rue" (La musique populaire, c'est 80000 Franchouillards devant Johnny au SdF, c'est pas un groupe HC rennais connu que des adeptes de ce style ; jouer dans les rues n'est pas un gage d'être populaire ou alors seulement sur le podium Europe 1 ; si on donne une Sequenza de Berio dans la rue, je ne vois pas par quelle magie elle va devenir populaire ; les activistes autrichiens de la fin des années 60 faisaient des happenings de cinglés dans la rue, je parierais pas qu'ils fussent d'un coup devenus populaires pour autant)) "En gros, à la fin de notre concert le public doit avoir des séquelles physiques et mentales" (on se demande vraiment qui du public ou du groupe...)... Affligeant, puis par la suite, on a droit à sorter mouchoirs et violons (c'est grâce au FLB si le bord de côte n'est pas ravagé, ben tiens!). Heureusement que Nicolas le rédacteur y va de son aiguillon et appuie sur les contradictions, de son sabot cornu. C'est du n'importe quoi sans arrêt ("l'agriculture crève en Bretagne" alors qu'elle se porte comme un charme contrairement à la campagne et aux gens qui y vivent, tout ça au profit des gros ; "Il n'y a pas une grande tradition de violence en Bretagne" : les chouans, les bonnets rouges, les cathos 1902, les maquisards vivaient il est vrai en Alsace ; "les Hauts-Bretons ont perdu leur langue [bretonne] plus tôt", tu m'étonnes duschnock, ils l'ont perdue au mieux dès le XIIes. s'ils ne l'ont jamais eue pour 90% des gens ! Ça fait du temps à rattraper, vingtdiou !). Nicolas nous promet une seconde couche de nunucherie Sarah pour décembre. En tout cas, une chose est sûre, de tels propos relativisent le regard qu'on peut être à porter sur GUBAD (cf. supra) et ses tendances autonomistes. Sinon, les habituelles infos militantes et mobilisatrices. Allez, sur ce, après avoir souhaité bonne continuation à Nicolas toujours sur la brèche et à sa feuille, je clos cette rubrique, hélas bien courte.

Guns fever n°3 : excellent fanzine, ska/skin pour la tendance majeure qui s'en dégage, et dont l'ouverture et la justesse d'esprit fait plaisir à lire. Au programme : Protex Blue (punkska), Barikad! (oi! française), Hot Tongs (ska, cf. Unity Rockers n°22), Jah on Slide (ska), Mad Butchers Rds et un historique du label anglo-jamaïcain Sioux. J'ai beaucoup apprécié le retour à l'envoyeur corrosif au boss de Mad Butcher, "gros-petit" label qui se la donnait de haut dans l'interview. Idem pour la colonne sur l'habillement d'un skin porte-parole de la classe ouvrière moyen (bien cher comme bien souvent les panoplies et pas trop stricto sensu dans les cordes financières de la classe défendue). En règle générale, les entretiens sont vraiment bien faits et les chroniques disques et livres de prime qualité. Ne passez pas à côté! 28 p. A4 pour 12 francaillons à Grégoire Trouvé, 37, rue de la Touche Touche 85270 Saint-Hilaire de Riez ou Fred Cormier, 1C, 48, rue de la Parcheminerie 49100 Angers

L'Heure-Tard n°22, 23, 24 : voici la feuille de contacts et chroniques des gens qui vont de Bourges à Blois. Agrémentée de petits textes sympas, elle n'attend que votre commande contre 2,70F ; Didier Trumeau / Editions Martine Baert, chemin de Grandchamps, 18100 Vierzon (as-tu voulu le voir ?)

Hopala ! n°1 : revue culturelle bretonne qui démarre, un numéro blanc intitulé Noir/Blanc étant déjà paru mais je ne l'ai pas lu. Elle s'intéresse tout d'abord au drapeau breton, le fameux gwenn-ha-du, si cher aux cœurs de nos régionalistes-autonomistes de tout poil et même de monsieur tout-le-monde en général à l'heure actuelle. Le phénomène est surtout apparent depuis les années 90 où, un engouement général est apparu, renaissance cyclique des thèmes folko-politico-culturels des années 70 (comme, par exemple, le punk ou le disco ont rené près du plus grand nombre eux aussi). Sont interrogées sept personnalités (élus locaux et universitaires) qui donnent leur point de vue personnel. Certaines ont des propos sensés (Michel Denis, Jean Guéguéniat et, par certains côtés, Ronan Le Coadic), d'autres plus flous (Christian Guyonvarc'h de l'UDB) voire ridicules (Ronan Leprohon, toujours de l'UDB, qui souhaite être enterré dans son drapeau... Pauvre nase!). Mais la cerise sur le gâteau vient d'un article excellent, presque un pamphlet, signé de Françoise Morvan et intitulé Blanche Hermine, noir drapeau. Elle y analyse à son tour le drapeau breton dans ses origines (ultranazbrock) puis étend son discours aux divers hymnes bretonnants qui y sont plus ou moins associés et toujours aussi Maréchal, nous voilà !. Elle en profite au passage pour cingler au vitriol la face des clowns nationalistes (enterrement du chanteur folkeux "Planète des Singes" Glenmor). Par-dessus tout, son ton ironique dépeint à merveille la réalité du nationalo-indépendantisme breton : des pigeons de gauche pour le défendre au départ, des Oberführerbardes pour en tirer les marrons du feu à l'arrivée. Nationalisme breton, nationalisme français, même combat... et même horreur! Le reste de la revue est consacré à un topo sur la celtitude (bon historique et début d'entretien sympa avec un universitaire brestois), à une nouvelle médiocre, un dossier intéressant sur le Haïku d'Alain Kervern et pour finir, après un détour par la revue littéraire Spered Gouez et un poème de Fañch Péru, la parole est donnée à la Corse (bien fichu). Je vous conseille donc de découvrir cette revue bien agréable à parcourir et à l'esprit ouvert même si je la trouve hélas un peu trop chère. 95 p., 70 FF à Hopala !, chez Asso. Hopala!, BP 27, 29470 Plougastel-Daoulas

Kanivo Info n°6 & 7 : feuille d'infos rédigée par le groupe Stéroïds avec un compte-rendu de Fucking Art Rock ainsi que de nombreux nouvelles, contacts et chroniques diques. Parmi celles-ci, une brocante aux anciennetés. Très bien fait et vite lu chez Kanivo Chaos, 13, rue de Vignier, 25000 Besançon (3F / 8p. A5).
Le n°7 vient de m'arriver in extremis (p'tain, y' brûle!) et contient un entretien bien sympa et d'avant-concert des Condatais Tagada Jones. Le reste est toujours aussi fourmillant. Lisez-le !

Man of the year : minizine havrais centré sur le HxC. Il se compose uniquement d'une interviou du groupe Kill In Action (HxC de Rouen). Etant donné que, sorti des mots "puer" et "kiffer", le chanteur n'a pas l'air d'avoir le Larousse en tête, tout ça prend un drôle de tour vite fait avec des répliques du style "Q : Quelles sont vos influences principales? R : C'est chiant, ces questions sur les influences. T'as qu'à écouter notre zic pour savoir!!!". Pourquoi tu poses des questions dans tes interviews, tu pues trop! Je vais t'éclater la tête!... Une fille à oilpé à part ça ("ough, je la kiffe trop c'te cegar là! Elle est neubo, la teupu de sa reum!"). Bref, dispensable (A5, 8 p.) ; Pierre Leveillard (Steven Segall Fan Club), 79, rue Gustave Flaubert (l'ancien chanteur de Kill in Action) 76600 Le Havre

1984 n°1 : Excellent zine vendéen avec les Chouans, De Villiers, le Sacré-Cœur et tout le toutim... Non, c'est des conneries sauf pour le qualificatif car, nomdédiouss, on ne peut pas dire que l'on s'ennuie une seconde lors d'une telle lecture. J'ai particulièrement aimé l'interview des Gallois d'In the Shit et de leurs compatriotes grands-bretons de Truth Decay, où ils parlent de comment ça se passe chez eux, puis celle d'Obnoxious, où il est avéré que l'on peut crier "fuck!" à tout tout en embrassant ce tout dans la vraie vie, point de vue particulier (quoique...) et franchement développé par l'ancien chanteur (et actuel chanteur de Dead End). Paradoxe humain, trop humain, comme a dit Brigitte Rihouët un soir sur Antenne 2. Puis un intéressant entretien avec le bassiste des excellents et disloqués Disruptive Element ; autrement, What's wrong au programme (HxC français) et un historique de Minor Threat. Ce que j'ai apprécié sinon, ce sont les divers apartés sur la Guyane et la condition animale (ça fout -toujours- bien les boules...). Et, comme toujours en France, les rédacteurs terminent en chansons. A prendre (18 p. A5 ; prix libre) sans tarder chez Flore et Cédric, 2, rue des Tulipes Bleues, 85600 Treize-Septiers (ou {info Pk System}1984, 1, allée de Malézieu 92290 Chateney-Malabry)

Mindy26 n°1 : minizine branché hardcore et métal léger (4 de sortis à l'heure actuelle). Se lit bien. 4p. A5 ; 1 timbre à Simon Vandeplanque, 6, rue du Château Télé, 62120 Aire-sur-la-Lys (il en est au n°4 mais je n'ai pas lu les 2,3,4)

No Governement n°41 /42 & n°43 : les deux numéros (incontournables, doit-on le rappeler) de cette année pour les antiques Rémois dont un double. Au sommaire : US Bombs (un groupe dont je n'apprécie pas la musique mais l'interviou passe en force par la présence du chanteur-skateur qui n'aime que le skate et le punk-rock anglais [il le précise à chaque réponse]), Cambouis (excellent !, un groupe inconnu où figurait le présentateur de Tempo sur FR3), Western Specials (bien faite), Teen Idols, Makers (R'n'R US), Dropkick Murphy's, les Teckels (un peu rapide) ainsi que les Bulldogs, P 38, Parabellum (qui ne s'étouffent pas par leurs réponses), D-Prime 97 (punk-Rock fr) et Cortège (idem). Nombreuses chroniques fanzines, bouquin (sur Larcenet notamment), concerts et disques.
Dans le n°43 (fait à l'arrache sans doute car y a pas mal de pains, chose rare chez ce zine assez nickel), NG va à la rencontre des disquaires punk/ oi!/ ska/ HxC/ noise parisiens Sonic Machine et Born Bad (un Teckel) (sympa et instructif), ressucite Plastic Bertrand (!! Court mais en valait-ce plus?) et fait le point avec Charge 69 (groupe peu heureux dans sa façon de répondre, un peu comme sa musique). Autrement : Rasta Knast (punk allemand), Tension (punks de Toronto, très bien), Voice of a Generation (intéressant pour ce super ensemble, à compléter avec l'entretien du Worst n°5), Sugarfix (Rock de Marseille). A noter la photo de Philippe Manœuvre en short sur la couve ; l'adresse est toujours la même : Adrénaline Rds, BP 2176, 51081 Reims Cedex (n°41/42 : A4, 40 p. ; n°43 : 26 p. A4, 10F)

Le Petit Taffeur Enragé n° 9 : la lettre d'info de l'asso Tout à fond démarre contre un coup de gueule contre un de ses faux potes, adepte des pratiques épistolaires de la France des années sombres. Elle nous présente par ailleurs un entretien avec le groupe It! mais celui-ci est des moins loquaces. Dispo à Tout à Fond, 28, rue de la Méditerranée, 34000 Montpellier (3FF).

Punk System n°14 : l'une des poursuites du zine Karok. En fait, cela y ressemble exactement et ce n'est pas plus mal au vu de la qualité. De nombreuses infos en tout genre ainsi que des chroniques disques parsèment les interviews toutes intéressantes de Maurice, Stéroids, Dialektik Records, Vicolo Cieco et Usual Suspects. Jean poursuit sa chronique Internet (tous les sites de boules du monde entier). Une référence donc. 15 F 24p. A4 chez le capitaine de corvette Jean Meudec (harponné ici-même au début du zine) 4, rue Magenta 29200 Brest
Le n°15 sort alors que les spéléos sponsorisés par RTL, France 2 et Le Parisien gueuletonnent toujours dans leur grotte. Réalisé sans doute dans l'urgence (pour employer une expression extrêmement rare), il a une mise en page un peu plus brouillonne que le précédent (transitions Attentat Sonore / news, Apache / Erzatz) avec pleins de petits pains au lait à droite à gauche. Heureusement le contenu est toujours aussi bon avec des photos excellentes et, des textes bien denses. Cinq entretiens (Attentat Sonore [punk qui se rebiffe] : vraiment bien ; Nevrotic Explosion of Saint-Broc (punk-rock ; court), Erzatz [punk ; trop court ; contact ?] ; Primitiv Bunko [le feu groupe crust de FFTB, quelqu'un de posé et qui ne parle pas dans le vide ; carrément bien] et les Apaches [pk-rock ; assez rapide]), la fin (?) de la très bonne rubrique internet (punx & co all over the world), des comptes-rendus de divers concerts estivaux dans l'ouest très bien rédigés (Gourin) et les habituelles niouzes et chroniques disques claires et nettes ponctuent le déroulement de cette incontournable chose. A noter un édito dans le même style que celui de Dynamite n°8, qui s'interroge sur le désamour de certains envers l'honnêteté critique, fait assez paradoxal quand on sait qu'il s'agit de l'une des définitions essentielles du fanzinat par rapport à la grande presse, quasi toujours économiquement liée. Même format, même adresse.

Silence means death! n°12 & 13 : réalisée par un allumé du bokal, SMD est une feuille d'infos/zine très bien fichue et remplie d'infos (qui l'eût cru ?!) en tous genres (punk / H-core / ska / noise / pop / rock / indus / électro).Un détour chez les kangourous à gyrophares (excellent!) et pleins de contacts et de dates, zikézines, le tout en 4p. A4 pour 3FF chez Fred Grand, 3, rue Gounod, 01000 Bonne-Bourg-en-Bresse. Un splitzine avec Dynamite et Zoop est annoncé pour courant novembre.

d Les Skalonymes en ont marre (8e Dito’s) : les jansénistes du Languedoc nous font encore une fois dérater dans un festival de trucs bien dans leur style pour ne pas dire à leur façon de toute manière. Interviouvant Nicolas d’Indochine ainsi que la Ruda Salska (entretien pertinent sur le couchage des gens), ils se laissent aller à leurs penchants les plus audacieux (bédés, mots croisés, vérité sur l'éclipse du 11 août) dans un élan d’allégresse continuelle. J’ai cependant noter une bulle (“Jack Lang” (sic)) p.14 dans la bande dessinée d’un certain Réginald. Apparemment il faut regarder la pipeuse à l’envers mais je ne reconnais pas le Loveparademan célèbre. Ce relâchement ne laisse pas de surprendre dans une publication aussi sérieuse que la compilation récemment sortie (voir "Rock the beat" supra) par leurs soins propres. Je vous abandonne quand même leur adresse au cas où vous désireriez par bonté leur écrire : 20 p. A5, 2+3 = 5FF. Et voici l’adresse : Les Skalopards anonymes, 575 Enclos des Boursins, 34280 Carnon-Est

Totalitarizm n°10 : voir les FFTB n°13

Ultracon n°0000 (4) : fanzine suisse à thème, celui de ce numéro étant la psychiatrie. Thème toujours délicat - y a ceux qui l'ont connue de l'intérieur (soignants et patients) et les autres -, il s'offre ici à différents points de vue : un schizophrène raconte comment il s'accommode plutôt de l'intrusion de la médecine psychique dans sa vie, témoignage contrebalancé par le récit d'un internement il y a trente ans d'une jeune fille à son corps défendant. L'horreur de cette aliénation est augmentée par la reprise d'un texte d'Alain Jaubert (le réalisateur de Palettes?) qui narre par le menu l'évolution d'une pratique terrible nommée psychochirurgie. Un entretien à cru avec un psy anonyme et une réflexion sur le passage des "aliénés" de Sainte-Anne à la Santé dans les sociétés occidentalo-libérales (c'est vrai, quoi, faut bien admettre qu'un fou, c'est pas rentable...). J'ajouterai juste dans la liste des films ayant trait à l'internement psychiatrique les excellents Europa 51 de Rossellini et surtout Family Life de Ken Loach (son chef-d'œuvre). Vivement recommandé. Prix libre à J-J. Geissbühler, chemin de Renens 46, 1004 Lausanne.

Unity Rockers n°22 : les krivinistes musicaux du XIe arrondo remettent ça dans leur lutte contre l'”apolitisme" et dans l'info ska-reggae. Sont interviouvés cette fois les Manceaux de Hot Tongs, l'un des groupes de l'Ouest qui montent actuellement. Très nombreuses chroniques disquesques et zinesques. A choper donc, en 8p. A4 et à prix libre chez UR / Crash-de-Cronenberg28-Disques, 21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris. A noter que les rédacteurs ont sorti un pendant américain de leur parution pour ne pas vous ennuyer lors de vos prochains périples sur le bord des Grands Lacs.
Je viens de recevoir le n°23 que j'enfourne prestement dans la moulinette et voici ce qui en sort : des compte-rendus sur la vie musicale brandebourgeoise, une interviou politique et musicale de The Adjusters (skapunk US) puis de nombreuses chroniques là encore de catalogues de jardinages ainsi que de galettes Roudor. A vos chariots!
Les lignes précédentes furent écrites au XIVesiècle. Je tiens à vous le signaler pour en préserver la fraîcheur. J'en profite aussi pour vous faire remarquer que je viens de recevoir le n°24 qui s'occupe cette fois des Ogres de Barback et de Sinsemilia. Analyse en détail également de l'animateur ska Manuel Let's Skank et de ses activités (interviou de première bourre!). Conclusion enfin avec un compte-rendu d'un concert des Faubourgs de Boignard lors d'une réunion celtique où malheureusement les croix ont percé... Gloups.

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